Les biens ne sont plus vendus, mais mis à disposition au travers d’une prestation intégrant « bien et services », en contrepartie d’une facturation dite à l’usage.
Un puissant modèle économique qui permet de moderniser et booster l’économie des entreprises, et aussi d’envisager de passer plus sereinement les différentes crises.
Ce modèle économique est aussi un atout territorial, social et d’un point de vue du développement durable.
Ces douces voix des sirènes séduisent un certain nombre d’entreprises.
Depuis quelques temps, ce modèle économique a le vent en poupe. (surtout depuis qu’il est inscrit dans la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020).)
Il existe différents courants de pensée quant à ce modèle économique.
Mais comment se fait-il qu’aujourd’hui très peu d’entreprises ont engagé une transition de leur modèle économique vers l’économie de la fonctionnalité ?
Est-ce un mirage où y a-t-il d’autres explications ?
Partons d’un constat simple, bon nombre d’entreprises qui ont tenté d’évoluer vers ce modèle économique se sont cassé les dents, ou bien les résultats étaient décevants et les objectifs non atteints.
Pourquoi une majorité des tentatives sont plus ou moins des échecs ?
Il semblerait que les anciens avec du bon sens. En effet, on ne construit pas des pyramides sur des sables mouvants.
Quelles sont les fondations de l’économie de la fonctionnalité ?
Les bases de ce modèle économique s’assoient sur les services, et plus précisément sur le SAV.
À ce titre, nous communiquerons prochainement sur les parcours à emprunter pour réussir la transition vers l’économie de la fonctionnalité.
Depuis près de 12 ans nous réalisons des études sur les services après-vente, et 75 % des SAV ont des fondations fragiles.
Néanmoins, l’absence d’une une école qui apprend à créer, organiser, développer et optimiser un service après-vente, est sûrement en grande partie l’explication.
3 questions pour déterminer si votre entreprise est prête à aller vers l’économie de la fonctionnalité ?
Si vous répondez par l’affirmative, votre entreprise est prête à ce modèle économique :
- La garantie est-elle un centre de profit pour votre entreprise ?
- Le chiffre d’affaires du SAV représente-t-il plus de 50 % du chiffre d’affaires de l’entreprise ?
- Avez-vous développé des prestations de service qui ne rentrent pas dans le domaine de compétence/expertise de votre entreprise ?
Christophe Picot