Tout le monde sait que les lieux de stockage sont parfaitement rangés. Toutes les pièces sont à leur place, identifiées et codifiées en vue de l’inventaire. Nous ne parlons pas de cette journée (ou plus) imposée à un personnel pas du tout motivé. Nous parlons d’une procédure structurée réalisée par un personnel a qui on a expliqué les tenants et aboutissants. La confiance n’excluant pas le contrôle…y compris dans les véhicules des itinérants.
Premier cas : vous allez retrouver des merveilles.
Vous augmentez votre valeur de stock, donc le résultat au bilan et peut-être aussi vos impôts.
Second cas : vous allez trouver des horreurs.
Pièces cassées, dépareillées, obsolètes, d’une technologie dépassée. Si elles n’ont plus aucune valeur, vous pourrez les sortir du stock (et faire de la place en stockage) et baisser votre résultat au bilan ainsi que votre impôt sur les bénéfices.
Troisième cas : Vous allez trouver des « fin de vie »
Vous trouvez une caisse de processeurs Intel pentium 4. Il est possible que vous trouviez éventuellement preneur (possible mais peu probable). Il faudra déprécier comptablement la valeur du stock (processeur acheté 150 € en 2004 et d’une valeur de 7.5 € en 2020).
Cela ne peut se faire qu’en osmose entre
- Le Directeur Général, pour la stratégie.
- Le Directeur financier ou l’expert-comptable, pour le formalisme et la mise en œuvre. Doublés par le commissaire aux comptes quand il y en a un et sans oublier le contrôle de gestion.
- Le gestionnaire du stock pour la fiabilité de l’information.
- L’ensemble du personnel correctement formé et motivé qui fera l’inventaire.
Parmi les motivations nous noterons que l’influence sur le résultat pourra satisfaire les actionnaires et peut-être permettre de maintenir un ou des emplois sur la sellette.